6 days ago
Basket : ménagé contre la Grande-Bretagne, Sylvain Francisco à l'entraînement avec les Bleus
À pied d'œuvre à Badalone avec le reste de l'équipe de France, le meneur de Kaunas et des Bleus est opérationnel après avoir été freiné par une blessure à l'épaule.
Bonne nouvelle pour Freddy Fauthoux et les Bleus. Mal retombé lors de la victoire contre le Monténégro (81-75), lundi dernier, au Vendéspace, Sylvain Francisco a dû faire une croix sur la rencontre face à la Grande-Bretagne (74-67), vendredi, du côté de Pau. Depuis, les joueurs de l'équipe de France ont eu trois jours de repos, et les voilà de retour au travail à Badalone à compter de ce mardi, avec Francisco. «L'épaule ? Ça va de mieux en mieux. Plus de peur que de mal. Je commençais déjà être mieux le matin du match contre la Grande-Bretagne. Je serai sur le terrain pour la reprise de l'entraînement», a-t-il expliqué sur le site de la Fédération française de basket (FFBB).
Rappelons que les Tricolores sont au nombre de 14 après les évictions de Yoan Makoundou dans un premier temps, puis de Frank Ntilikina, Moussa Diabaté et Ousmane Dieng. 14 joueurs, dont trois meneurs, Francisco, mais aussi Matthew Strazel et Théo Malédon. Le sélectionneur Freddy Fauthoux emmènera-t-il trois meneurs à l'Euro (27 août-14 septembre) ? Suspense.
Espagne-France, ça reste un clash depuis les années Tony Parker contre Pau Gasol. Sylvain Francisco
Publicité
En attendant, Sylvain Francisco a profité des trois jours off pour emmagasiner du «repos. Un peu de massages. Voir la famille. Moi je regarde mes animés. Et shooter. Obligé. Je suis allé à Munich et à Paris. Mais globalement, j'ai juste chill», a-t-il raconté, avant d'évoquer les deux duels à venir contre l'Espagne en trois jours, jeudi à Badalone et samedi, à l'Accor Arena de Paris. «C'est un piège. Tout va aller très vite et c'est là que tu dois rester concentré et en forme. On n'aura pas le temps de reprendre le rythme tranquillement. Mais ces trois jours nous ont fait du bien parce que nous avons eu de gros blocs de travail», a-t-il souligné, estimant que les duels France-Espagne, «ça reste un clash depuis les années Tony Parker contre Pau Gasol».
Et d'ajouter : «Ils ont toujours des joueurs d'Euroligue même si les noms ont changé. Je dis toujours que c'est le risque quand tu retrouves une équipe qui n'a plus les mêmes gars, le même caractère. En fait tu perds parce qu'ils conservent la même identité. Avec moins de talents, peut-être, mais qui sait parfaitement combiner et qui reste une très bonne équipe». Deux affiches qui permettront aussi et surtout aux Bleus de monter dans les tours.
